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Ascométal a reçu des offres de reprise pour tous ses sites

Mis en vente par le suisse Swiss Steel, le groupe sidérurgique annonce ce vendredi avoir reçu des offres de reprise pour l’ensemble de ses sites en France.

Ascometal est en redressement judiciaire depuis fin mars 2024. Ascometal est en redressement judiciaire depuis fin mars 2024.
Ascometal est en redressement judiciaire depuis fin mars 2024. © Radio France - Julie Seniura

Le groupe sidérurgique Ascometal France, mis en vente par le suisse Swiss Steel, a annoncé vendredi avoir reçu des offres de reprise pour ses cinq sites, qui emploient au total environ 1.200 salariés. Mais aucune offre globale n'a été déposée pour l'ensemble du périmètre.

L'Italien Acciaierie Venete fait partie des repreneurs potentiels. Il s'était manifesté en décembre avant de se retirer. Il propose à nouveau de reprendre les sites d'Hagondange (Moselle), de Custines (Meurthe-et-Moselle) et du Marais à Saint-Étienne (Loire), ainsi que le centre de recherche sur les aciers spéciaux d'Ascometal à Hagondange, le Créas.

Ces sites sont spécialisés dans la fabrication d'aciers spéciaux de petits diamètres, de moins de 80 millimètres, à destination principalement de l'industrie automobile. Ils représentent environ 700 salariés.

Joints par France Bleu Lorraine, les syndicats CGT et CFDT d'Hagondange se disent soulagés que Venete se positionne à nouveau sur le cluster automobile d'Ascometal. "C'est l'offre la plus complète, la plus solide, et qui reprend un maximum d'emplois", estime le délégué CFDT Alain Hilbold.

Huit dossiers de reprise ou lettres d'intention au total

Le site de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), fait l'objet quant à lui d'un projet de reprise par ses salariés, déjà annoncé jeudi, ainsi que d'une offre d'un autre industriel italien, Marcegaglia, qui ne porte que sur une partie de l'activité et des salariés. Le site emploie environ 330 personnes.

Enfin, l'usine de Leffrinckoucke, près de Dunkerque dans le Nord, qui emploie 170 personnes, fait l'objet d'une offre de la part de l'Espagnol Sidenor, qui s'était proposé en 2017 pour reprendre l'ensemble de l'entreprise. Sidenor propose également de reprendre le site de Custines, entrant ainsi en contradiction avec l'offre de reprise de Venete.

Nouvelle audience le 30 mai

Toutes ces offres s'accompagnent de conditions suspensives, précise un porte-parole d'Ascometal. "L'enjeu des prochaines semaines c'est de lever ces conditions suspensives mais aussi d'obtenir des améliorations de ces offres concurrentes", explique-t-il. Une nouvelle audience est prévue le 30 mai prochain devant la chambre commerciale du tribunal de Strasbourg.

Le groupe Ascometal France avait été placé en redressement judiciaire fin mars suite au retrait de Venete. La justice avait donné jusqu'au 25 avril à de potentiels repreneurs pour se manifester.

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