Ligue des champions de hand : « On a fait de la merde », le PSG prend une grosse gifle du Barça en quart de finale aller
handball•Les coéquipiers de Nikola Karabatic ont volé en éclat au cours de la seconde période, mercredi soir, et devront remonter huit buts en Catalogne pour voir le Final FourN.C. avec AFP
L’opération Final Four du PSG handball en Ligue des champions a pris du plomb dans l’aile, jeudi soir. Et pas qu’un peu. Diminués par plusieurs absences majeures, les Parisiens ont volé en éclat face au FC Barcelone (30-22), à domicile, en quarts de finale aller. Il leur faudra plus qu’un exploit dans une semaine en Catalogne pour voir le dernier carré, et offrir une sortie royale à Nikola Karabatic.
Après une bonne première période (14-11), le PSG hand a « explosé » au retour des vestiaires, a admis le vétéran tricolore, qui dispute sa dernière saison. Le demi-centre Luc Steins s’est lui montré très remonté par sa performance et celle de ses équipiers : « Avec une fin de match un peu meilleure on aurait pu avoir un écart de quatre ou cinq buts et il resterait beaucoup plus d’espoir pour le retour. Là, on a fait de la merde. Sur certaines actions on veut toujours aller plus vite, on est bêtes… »
Cinq jours après la gifle reçue en finale de Coupe de France contre Nantes (31-23), les Parisiens n’ont donc pas réussi relever la tête. « On n’a pas du tout été bons en attaque collectivement et individuellement, expose Karabatic. C’est brouillon, on se précipite, et il y a un manque de confiance aussi. Ça fait un petit moment que c’est un peu latent. »
Paris n’a jamais gagné en Catalogne…
Paris n’a pas non plus été épargné par les coups du sort, avec notamment Elohim Prandi, qui avait pris un coup sur le genou gauche contre Nantes samedi, contraint de sortir définitivement après seulement quelques minutes de jeu à cause d’une blessure à la cheville.
Les huit buts de retard semblent aujourd’hui une montagne inaccessible, d’autant que le PSG n’a jamais gagné en Catalogne. « Il y a toujours de l’espoir. Dans le sport il ne faut jamais baisser les bras, même si ce sera compliqué », professe Luka Karabatic. Ils peuvent toujours s’inspirer des copains du foot, mais à ce niveau-là, pour eux, on peut dire que ça tiendrait du miracle.
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