"Ce sont des gagas": porté par des supporteurs enflammés, Perpignan grimpe dans le top 6

"Je n’ai jamais vu ça de ma vie, c’était incroyable. De voir tous ces catalans taper sur le car c’était incroyable. Il y avait des fumigènes dans le bus avec la fumée." Louis Dupichot, arrière de l’Usap, n’est pas prêt d’oublier l’arrivée en bus au GGL Stadium. Les Catalans avaient annoncé vouloir venir en nombre, ils étaient quasiment 5.000 à supporter les Sang et Or et à assister à la victoire de l'Usap à Montpellier (25-20). Et ils ont fait une escorte phénoménale pour l’arrivée du bus: fumigènes, pétards, drapeaux, chants... une ambiance de phase finale qui a transcendé les Perpignanais, comme le confirme Dupichot: "Ils ont fait un bruit de fou. On est dans le meilleur club en termes de supporters, on ne peut pas avoir mieux. Ils nous poussent pour ne pas se louper. Ça fait basculer la balance quand tu vois tous ces mecs."

"C'est le meilleur public de France"

Notamment en fin de première période où, en infériorité numérique, les Catalans ont résisté sur le temps fort du MHR et ne pas encaisser d’essai. Une défense héroïque saluées par les supporteurs de Perpignan, qui était disséminés partout dans le stade mais qui ont fait un bruit assourdissant pendant deux heures.

L’Usap a quasiment joué à domicile ce samedi après-midi. Kélian Galletier, formé à Montpellier, ne regrette pas son choix d’avoir rejoint Perpignan il y a deux ans: "C’est le meilleur public de France, on est fier de les avoir avec nous. Ils sont incroyables, avoir signé à perpignan c’est le meilleur choix de ma carrière parce que vivre ça, pas beaucoup de joueurs le vivent c’est incroyable."

Prolonger le plaisir

Les Catalans s’étaient organisés depuis plusieurs semaines pour être les plus nombreux possibles dans les travées du stade. Une organisation millimétrée pour obtenir des places, malgré une billetterie fermée par le MHR pour privilégier les abonnés. Franck Azéma, catalan pur jus, est toujours surpris par la ferveur du public: "C’est toujours plus je ne sais pas où cela va s’arrêter, ce sont des gagas. C’est pour cela qu’on les aime. C’est un territoire particulier chez nous. On partage les mêmes choses, la même passion le même engouement la même générosité. Il faut espérer que cela dure le plus longtemps possible."