Alors que TotalEnergies fait déjà l’objet de deux poursuites judiciaires en France pour des suspicions de crimes environnementaux et sanitaires, « Marianne » révèle que l’entreprise était bien consciente de ses pratiques illégales et néfastes dans ce pays du Moyen-Orient.
« En 2010, j’étais de la première promotion d’ingénieurs pétroliers yéménites à rejoindre Total. C’était un rêve d’intégrer une telle entreprise. » Abdallah Ben Talib, 27 ans, est alors affecté sur le champ pétrolier de Kharir, appelé Bloc 10, situé dans l’Hadramaout, vaste territoire de l’est du Yémen. Le jeune homme est fier de participer à l’extraction de l’or noir sur sa terre natale. Mais il est très vite rattrapé par la réalité.