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À Sciences Po, la direction sous le feu des critiques après avoir cédé au chantage des militants

Après la mobilisation de la semaine dernière, l’école avait annoncé un accord avec les quelques dizaines d’agitateurs pour faire cesser les blocages. Une « capitulation » que regrettent amèrement nombre d’étudiants de la majorité silencieuse.

Sciences Po sera encore sous le feu des projecteurs cette semaine. Confrontée à une bruyante mobilisation organisée en fin de semaine dernière par le comité Palestine de Sciences Po, qui draine une minorité agissante d’une cinquantaine d’étudiants, la direction de l’école - assurée par un administrateur provisoire depuis la démission de Mathias Vicherat il y a un mois et demi - a annoncé le 26 avril un accord avec ces étudiants pour mettre fin aux blocages.

À leur demande, la direction a accepté d’organiser le 2 mai un « town hall », ces réunions publiques dans lesquelles, selon la tradition démocratique américaine, les élus répondent directement aux questions de leurs administrés. La droite et l’extrême droite dénoncent une « capitulation » de l’école. Et parmi ses 13.000 étudiants, des voix venues de la majorité silencieuse estiment que la direction « a cédé au chantage de quelques dizaines de militants ».

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374 commentaires
  • Nico_Mi

    le

    Rien de changé avec cette direction provisoire !!! Toujours complice de LFI et consorts ! Macron n’en rate jamais une !

  • anonyme

    le

    Remigration de tous ses étudiants venus de l'étranger et notamment du Moyen-Orient ( à Menton 60 % !!?? ) Quand je pense que l'État paie les études à ces agitateurs, qui n'ont pour objectif que de défendre des pays musulmans au détriment des Israéliens/occidentaux... Quand on voit la tête sur la photo de celui qui porte le drapeau, on peut craindre le pire !

  • Perceval

    le

    C’est absolument scandaleux et hyper inquiétant quant à ce lieu de « formation » de « l’élite » française ! La Direction de ScPo n’a PAS à négocier des accords avec des bloqueurs ! Et certainement pas des accords visant à suspendre les (légitimes et probablement déjà minorées) saisines disciplinaires contre les membres d'une faction ayant outrepassé le réglement. Faire cela, c’est tordre le bras au règlement, à la loi, à l’équité, à l’ordre, et au bon sens, pour céder à un coup de force (le blocage) fomenté par une minorité d’ultra-activistes. ScPo, qui est censé former au Droit, à la Politique, à l’Administration publique, etc., vient tout juste de tuer ce fameux Etat de droit, qui est de nos jours brandi par tous et partout, cuisiné à toutes les sauces… Maintenant au moins c’est clair, l’Etat de droit est bel et bien mort et enterré à ScPo.
    A quand le coup d'Etat ? Tout cela est extrêmement inquiétant quant à l’avenir même de notre pays en tant que démocratie, et devrait alerter au somment de l’Etat. Le Ministre de tutelle, ou quelle que soit l’autorité gouvernementale en charge de cet établissement, devrait agir, ou plutôt sévir, avant qu’il ne soit trop tard.

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