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C'est assez paradoxal : tandis que les Nordiques et les Baltes râlent parce qu'ils n'ont pas été invités par Emmanuel Macron, Giorgia Meloni, c'est plutôt l'inverse. C'est en traînant les pieds que la présidente du Conseil italien se rend à la réunion sur l'Ukraine et la sécurité en Europe. Une réunion en format restreint avec uniquement les dirigeants des nations dotées d'une armée importante – d'où le Royaume-Uni – ou de capacités de financement militaire – d'où les Pays-Bas.
En fait, Giorgia Meloni n'avait aucune envie de s'afficher avec ce qui ressemble à un Conseil anti-Trump. Elle courtise le président américain, dont elle se sent proche idéologiquement. Le discours de J. D. Vance sur la liberté d'expression entravée en Europe, elle le partage.
Éviter les opposants Orban et Fico
Autant de raisons pour lesquelles Giorgia Meloni, conviée à la table des « grands », fait la fine bouche. Elle a plaidé pour un format « vidéo » de la conférence, mais cela a été exclu. Parce que ses intérêts européens sont trop importants, « la Meloni » ne pouvait pas, en fin de compte, refuser l'invitation. Alors elle râle, et dénonce, mezzo vocce, un format qui fragmente l'unité européenne.
De son côté, Emmanuel Macron n'avait aucune envie d'un format à 27 où la dispersion des discussions entre petits pays sans armée, d'une part, et l'opposition de Viktor Orban et de Robert Fico, d'autre part, auraient laissé une impression désastreuse de divisions et d'immobilisme. Le format retenu est donc celui des pays qui veulent avancer pour aider l'Ukraine à se défendre et qui, au moins sur le papier, ont les moyens de le faire. Tant pis pour ceux qui râlent. D'autres formats à venir leur permettront d'exprimer leur point de vue et de faire connaître leur contribution.
Le malaise des Nordiques et des Baltes
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Pour autant, le malaise diplomatique est palpable chez les « oubliés ». La Finlande et les pays Baltes, en première ligne face à la Russie et contributeurs significatifs à l'effort de guerre ukrainien, se retrouvent relégués au rang de spectateurs. Idem pour la Roumanie, pointe avancée de l'Otan à l'est. Une exclusion d'autant plus incompréhensible chez eux que ces États sont directement concernés par toute évolution du conflit.
Giorgia Meloni fait savoir à la presse italienne qu'elle aurait préféré une réunion des 27, à Bruxelles, car, sinon, cela revient à donner du grain à moudre aux sceptiques de l'administration Trump qui rechignent à considérer Bruxelles comme un interlocuteur crédible. En effet, ni Ursula von der Leyen ni Antonio Costa ne parviennent à arracher une invitation à Washington. Donald Trump fait le mort. Pour lui, l'Union européenne est seulement un adversaire économique à abattre.
Leur Trumpmania frénétique pousse certains à prendre leurs désirs pour la réalité ! Or la réalité ! C’est que Trump flatte les uns après les autres mais il méprise et trahira tour le monde à la fin, juste pour complaire à son « ami » WD qui le cocufiera à son tour le moment venu ! Poutine Dictateur sans frontières laisse croire à l’agité US qu’il va fait ami ami ! Tu parles Charles, ! Avec XI Ji Pîng le Chinois leur seul objectif est de briser le leadership économique Américain dans le monde entier ! Une fois Trump et les EU démonétisés sur le plan économique et géopolitique, ils s’accorderont pour le faire remplacer en 2029 par un Démocrate US mollasson l, lequel sera alors trop heureux de débarrasser son Pays des frasques foutraques de la vaste Trumperie MAGA ! Nous y aurons tous perdu d’ici là, beaucoup de plumes, si l’Europe ne montre pas les dents vite et fort ! Mais là faut pas trop rêver !
Poutine voulait sa grande russie et annéxer l ukraine et la biélorussie et les russifier. Le dictateur vassal de biélorussie l a mis en garde contre toute annéxion de son pays il y a moins de trois mois.
Méloni a pris un risque car une nouvelle Europe se constitue en ce moment et elle est en train de rater le train. Ce n'est pas Trump qui l'aidera si elle lâche l'Europe car Trump n'en a absolument rien à faire de l'Italie et de l'Europe en général.