
Roger PELLENC : "Je pourrais me représenter, avec un certain nombre de colistiers, et avec un renouveau, pour une période d'une année ou deux" (La Provence)

Les municipales de 2026 approchent. Vous avez décidé de ce que vous allez faire ?
J'ai fait trois mandats, j'ai 80 ans. Dans mon esprit, j'ai fait Pertuis 2040 pour préparer mon successeur. Il faut quelqu'un qui ait une connaissance, une volonté, mais aussi une passion pour le Pertuis de demain. Dans la liste existante, une bonne partie est disposée à poursuivre, mais des leaders, quelqu'un qui peut être maire, il n'y en a pas. Mon premier adjoint, qui en avait certainement la capacité, a voulu s'arrêter pour des raisons familiales...
Alors, vous y retournez ?
Je pourrais me représenter, avec un certain nombre de colistiers, et avec un renouveau, pour une période d'une année ou deux.
Le temps de former vos successeurs ?
Le temps, surtout, qu'ils prennent la dimension de l'organisation. Parce que, quand vous n'êtes pas au feu, vous ne vous rendez pas compte de la machine à mettre en œuvre, la disponibilité qu'il faut avoir... Ce qui m'inquiète aussi, c'est que je ne sais pas ce qu'il va se passer à la Métropole. Et il faut jouer un peu des coudes pour être entendu. Du fait de mon histoire, à la Métropole, je suis connu comme étant un bâtisseur. Mais au conseil métropolitain, on subit les disputes entre les différentes tendances marseillaises...
Extrait des propos recueillis par Christophe VIAL pour La Provence (éd. abonnés) du 08/02/25.
PHOTO Cyril SOLLIER
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