Hommage à Freddy RANDON - Pertuisien.fr, la vie à Pertuis (84)


Hommage à Freddy RANDON







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Un petit texte qui revient pour le Corso de notre ville.


Dans les années 1950,1960 le Corso de PERTUIS était la fête la plus attendue de la région, Il faut dire que toute la population de notre chère ville faisait tout ce qu'il fallait pour que cette grande manifestation soit une réussite.

Les carcasses des chars sortaient de l'atelier de la rue Hoche préparées par M.Moullet pour être habillées et bichonnées par les petites mains qui fabriquaient des milliers et des milliers de fleurs en papier. Ces petites mains étaient celles de mesdames Roche, Barone, Villard, Chansaud et bien d'autres. Après ces longs préparatifs,le grand Jour arrivait et moi, qui étais gamin, ce jour là je peignais les sabots et les harnais des grands chevaux blancs d'une couleur or. Mon père et son beau cheval blanc ainsi que celui de M.Jean ( dit Titin ) étaient réquisitionnés chaque année pour conduire le char de la Reine il fallait que tout soit parfait pour sa Majesté. Une fois les préparatifs terminés, le défilé pouvait enfin commencer. Chaque char était accompagné d'une fanfare et les 403 camionnettes aux carrosseries rutilantes transportaient les œillets et les genêts pour la bataille de fleurs. Monsieur Duc, juché sur sa moto veillait au bon fonctionnement des opérations. M.Fancello commentait et animait magistralement cette superbe manifestation. Notre musique locale l'harmonie Durance Luberon avec Gervais Pin et Titi Baude en tête guidant notre chère musique, le père Laugier avec ses moustaches de poilu de 14-18 avait bien du mal à souffler dans son tuba plein de confettis. Ensuite notre harmonie jouait la COUPO SANTO devant la tribune officielle. Puis c'était le moment tant attendu de la bataille de fleurs. œillets, genêts, confettis recouvraient le cours de la République comme un tapis multicolore.

Une fois le Corso terminé on allait directement à la fête foraine pour déguster les bons chichis de Lopez, jouer à la pêche aux canards de la mère Guiton, se balancer sur les bateaux de M. Tavelle et s'amuser à se faire peur sur le tourbillon bleu. Non il n'y a pas de nostalgie dans ce récit mais un grand respect pour les gens qui y sont cités et qui, j'en suis sûr, nous regardent d'en haut ! J'ai écrit ce texte pour que ces bénévoles qui se sont tant investis pour notre ville puissent rester dans notre mémoire collective.


Freddy Randon, juillet 2022.


Date de publication ou de dernière modification : le 01-05-2024 à 13h - Page consultée 1365 fois

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