"Souvenirs, souvenirs" : la causerie de Jean BLONDIN sur les années 1958 à 1968 à Pertuis a réveillé la mémoire des anciens ! - Pertuisien.fr, la vie à Pertuis (84)


"Souvenirs, souvenirs" : la causerie de Jean BLONDIN sur les années 1958 à 1968 à Pertuis a réveillé la mémoire des anciens !





«PATRIMOINE A VENIR» LE VENDREDI 8 NOVEMBRE 2014 a proposé…une causerie de JEAN BLONDIN: «Pertuis de 1958 à 1968». Souvenirs...souvenirs!

Après l’immense succès obtenu par la causerie et les cartes postales d’Henri Lafon sur Pertuis depuis les années 60 jusqu’à maintenant, Patrimoine à Venir avait invité Jean Blondin à nous raconter plus particulièrement ses souvenirs de jeunesse pendant la période allant de 1958 à 1968. Et là aussi ce fut une pleine réussite!

Que de monde dans la salle grenache pour écouter et partager ! Les souvenirs de Jean sont aussi les souvenirs des habitants de Pertuis à l’époque, aussi tous ceux qui vivaient là pendant ces années ont vibré et retrouvé, avec beaucoup d’émotion, leur jeunesse; En 1956, Pertuis avait très précisément 5623 habitants. Quasiment 4 fois moins qu’aujourd’hui. C’était un «gros» village et tout le monde se connaissait.

Les transformations ont été radicales, et l’agrandissement spectaculaire.
Pour s’en convaincre, il suffit de constater l’emplacement des panneaux annonçant l’entrée de ville, déplacés quelquefois de plusieurs kilomètres.

On retiendra que le centre historique était le lieu de vie ou il faisait bon se rencontrer et échanger. Que la voiture prenait de plus en plus d’importance, que le lavoir Saint-Antoine était encore utilisé pour la bugade, avant que son porche soit transporté pour devenir l’entrée de la chapelle de la Charité.

La scierie Guinde fonctionnait à plein régime pour fournir les cagettes aux nombreux paysans qui cultivaient les légumes, les céréales, le raisin, et les portaient vers 5 h du matin au marché de Cavaillon, créant des embouteillages à la sortie de ville!

De nombreux «campass», comme on dit en Provence à propos des terres laissées sans culture, entouraient la ville, et il y avait une piste de karting au chemin du pavillon. Des établissements tels que la tuilerie en centre ville et l’atelier Jarret, fabriquant d’éoliennes proche du cimetière, ou l’entreprise Agnelier créatrice de feux d’artifice, le fabricant de machines outils Roque, et encore Montconfort remplaçant l’établissement Silvy, faisaient la réputation de Pertuis, ville créatrice d’énergie.

Et puis, Jean Blondin nous a raconté de nombreuses anecdotes. J’en cite quelques unes: le pastis «fait maison», le café-glacier servant de «mondial relai», les commerçants connus, la création de la salle des fêtes, sans oublier les médailles de la Ville créées par Bernard Métois et fondues par J.C.Pradeilhe à la demande du syndicat d’initiative de l’époque.

Voilà quelques souvenirs évoqués par notre conférencier qui ont ému les Pertuisiens, et beaucoup appris à tous les présents. Une délicieuse soirée!

Merci Jean Blondin.

Michèle GAMET, membre de Patrimoine à Venir.


Date de publication ou de dernière modification : le 11-11-2024 à 10h - Page consultée 1170 fois

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